Rendre hommage à l'héritage de Joséphine au Vésinet.
Cette installation d'art public, Grâce éternelle, sera à la fois une célébration, une expérience et une rencontre éducative. Ainsi, deux bancs en pierre accueilleront des sculptures en bronze grandeur nature invitant les passants et visiteurs à découvrir la vie de Joséphine au Vésinet, petite ville de banlieue parisienne qui l'a vue devenir une star, une espionne et une pilote.
Le banc informatif
Sur le banc situé près de l'allée principale du parc, nous découvrons des sculptures des lunettes de pilote de Joséphine, de ses partitions et un bouquet de fleurs:
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Joséphine était une « honorable correspondante » (espionne) de la Résistance française et écrivait des renseignements secrets à l'encre invisible sur ses partitions.
Joséphine est l'une des premières femmes noires de France à obtenir son brevet de pilote. Elle a mis ses compétences au service de la Croix-Rouge et de l'armée de l'air française.
Quand le Tour de France passait par le Vésinet, Joséphine participait au Grand Départ et ne manquait jamais de saluer les cyclistes et de déposer des bouquets de fleurs sur leur vélo.
Le banc Joséphine
Un second banc, à quelques pas de l’entrée de son ancienne demeure, la villa Beau-Chêne, propose une vision pensive et paisible de Joséphine avec son guépard domestique.
Juste devant le portail du jardin de son ancienne demeure, nous retrouvons Joséphine Baker jeune, immortalisée à l'âge où elle vivait dans cette petite ville et était à la fois vedette, espionne et pilote.
Aux pieds de Joséphine, nous trouvons son compagnon de scène et animal de compagnie adoré, Chiquita le guépard, qui parcourait les vastes jardins et parcs du Vésinet.
La villa Beau-Chêne
La villa Beau-Chêne a été construite en 1890-1891 par l'architecte vésigondin Louis Gilbert. Vers 1929, la célèbre meneuse de revue Joséphine Baker en fait son refuge de banlieue parisienne, et elle y vit à différentes périodes jusqu'en 1947. C'est dans le parc public situé à l'extérieur de cette demeure historique que le site commémoratif sera érigé en septembre 2026.
« Ici, j'ai toujours envie de chanter, de danser... Mais rien que pour moi, mes amis, mes lapins, mes pigeons, ma panthère. »
- Joséphine Baker, L'Intransigeant, 31 août 1930
« J'aime Le Vésinet pour la discrétion de ses villas, pour la beauté tranquille de sa campagne, si proche de Paris... »
- Joséphine Baker, L'Intransigeant, 31 août 1930
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